Climat : le ministre de la Transition écologique a dévoilé les "15 actions" de son plan canicule, découvrez ses annonces
L'objectif du gouvernement est de prévenir, anticiper et sensibiliser aux risques du réchauffement climatique afin de susciter, selon le ministère, une "prise de conscience collective".
CE QU’IL FAUT SAVOIR :
Des canicules plus précoces, plus longues, plus intenses, plus fréquentes… Ce phénomène, qui frappe régulièrement le territoire français est accentué par le réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine. Pour faire face à ces vagues de chaleur à venir; le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu a présenté jeudi 8 juin un plan en 15 actions pour y faire face, effectives dès cet été. Objectif : prévenir, anticiper et sensibiliser les Français, explique le ministère, qui entend ainsi accompagner une “prise de conscience collective”. Ce direct est terminé.
Paris se prépare à des pics à 50°C. La capitale comptera 130 fontaines brumisantes dans ses rues et jardins cet été. Elles sont “extrêmement économes en eau”. Avec une consommation équivalente à “un demi-verre d’eau par brumisation”, a vanté Dan Lert, le maire-adjoint chargé de la transition écologique. “Paris se prépare à affronter des pics de chaleur à 50°C”. a-t-il insisté, se basant sur les travaux du Giec. “Ces canicules extrêmes sont le défi numéro un” à Paris, a déclaré l’élu écologiste. Rappelant que la capitale avait subi “22 jours de canicule” lors de l’été 2022.
S’adapter à une France à +4°C. Le gouvernement a donné fin mai le coup d’envoi de sa nouvelle stratégie pour faire face à un réchauffement qui pourrait atteindre les 4°C. Une consultation publique menée jusqu’à la fin de l’été guidera ainsi le prochain plan d’adaptation français au changement climatique (PNACC), attendu pour la fin de l’année. Les deux premières versions de ce plan, datant de 2011 et 2018, se basaient sur l’hypothèse d’un réchauffement de la planète inférieur à 2°C. Un objectif aujourd’hui considéré comme inatteignable par de nombreux experts, alors que la France enregistre déjà un réchauffement moyen de 1,7°C par rapport à l’ère préindustrielle.